Je l'aimais

Publié le par MaToSy


Parce Que MaToSy n'est pas (que) Nanardland, et que de toute façon, je fait ce que je veux, j'ai décidé d'un commun accord avec moi même de vous parler d'un film que certain ne trouveront probablement pas à ça place ici.
Pourtant, MaToSy est avant tout une façon de parler du cinéma que l'on aime. Et surtout un moyen de parler des films qui le méritent. Eh woui c'est pas tout les films qui ont le droit à une critique sur MaToSy!
J'ai donc récemment été voir "Je l'aimais" avec ma petite femme. Honnêtement, je doit bien reconnaître que si j'avais été seul à décider nous aurions été voir Star Trek. Cependant, je n'était pas seul. Je ne le suis d'ailleurs pas devenu depuis comme cela aurait peut-être été le cas si nous avions été voir Star Trek. Bon, très franchement je n'ai pas non plus traîné les pieds pour m'y rendre puisque j'avais adoré "Ensemble c'est tout", film adapté lui aussi, d'après un roman d'Anna Gavalda. Ca partait donc plutôt bien.
Du scénario, je ne connaissais pas grand chose. J'avais à peine lu quelques lignes sur le programme du cinéma. Je m'attendais donc à une histoire d'amour compliquée entre un homme marié et sa maîtresse. Le film en est tellement loin et proche à la fois qu'on se rend très vite compte qu'il apporte quelque chose de réellement original à ce genre.

Zabou Breitman réalise avec Je l'aimais, un film bouleversant, profondément humain. Une histoire d'amour fou avec en trame de fond la problématique du choix. Le choix. Ce petit mot si lourd de sens. Les décisions que nous prenons ont nécessairement des conséquences que nous évaluons du mieux que nous le pouvons avant de les prendre. Parfois nous nous trompons. Et parfois même nous le regrettons. Ce film de part la vision différente qu'il apporte de l'amour adultère nous éclaire sur ces choix et leurs conséquences.
Zabou Breitman a su rendre son film très proche du spectateur. Elle n'hésites pas à laisser les personnages dans le flou lors de scènes de dialogues, ce qui donne un effet irréel à la scène, tout en la rendant plus intime, et en même temps donne au spectateur l'illusion de vivre l'un de ses propres souvenirs. Marie-Josée Croze et Daniel Auteuil qui incarnent les personnages principaux, sont incroyables de sincérité. J'ose dire que leur jeu est parfait tant l'émotion transmise aux spéctateurs semble vécue.

Alors, que vous ayez un peu de sensibilité féminine ou que vous vouliez faire plaisir à votre femme qui vous en veut encore de l'avoir traînée voir Wolverine, n'hésitez plus une secondes et plongez vous dans un beau moment de cinéma avec des vrais acteurs dedans.

Bon film

Karvak

Je L'aimais 06 Mai 2009.
De Zabou Breitman,
Avec Marie-Josée CROZE, Daniel Auteuil et Florence Loiret-Caille.



Publié dans Critiques

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F
Yep l'ami :)
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K
Bien qu'il existe une étrange similitude entre ton résumé humoristico-ironique, et le scénario de ce film, je confirme qu'il est bien à découvrir dès que possible.<br /> Sinon, je n'ai aucun à priori sur les nanards en général. C'est tellement subjectif qu'il faut voir un film avant de pouvoir lui coller une telle étiquette. Si j'ai préciser que nous n'étions pas Nanarland, ce n'étais absolument pas pour porter un jugement sur cet excellent site, ou sur les "Nanards" en général, mais juste parce que, "Je l'aimais" n'en ai définitivement pas un. Donc, vu que l'on parle plus souvent de film qui pourrai trouver leur place sur, je le redit, l'"Excelent" Nanarland, je me devais de préciser que MaToSy n'étais pas que cela.<br /> Est-ce plus clair pour toi mon ami?
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F
Ah ben je comprend pourquoi on s'est pris la tête sur Wolverine y'avait une histoire de bonne femme là dessous !!!<br /> Ok ok je sors aussi ^^<br /> <br /> Non mais qu'est ce que c'est que cet a priori négatif sur les nanards (cf nanardland) une bonne part du cinéma français "d'Autheeuure" est à ranger dans cette catégorie sans me faire esquisser le moindre sourire (alors qu'un Frost, portrait d'un vampire lui me faire sourire)<br /> <br /> En même, ce film sans le connaître tombe aussi dans mes a priori c'est marrant moi sans en avoir entendu trop parler si ce n'est une BA je me disais qu'est ce que c'est que ce boulet à la française du coup le titre "Je l'aimais" pour moi sonnait comme "bilboquet" bref ça n'augurait qu'un truc du style "machin n'a pas fait le bon choix avec machine mais les braises de cette passion ne se sont jamais éteintes... pourtant le temps fait son oeuvre et cet amour absolu bien impossible parce que machin est un lâche ne sera bientôt plus que cendres... les turbulences de la quarantaines raviveront elles ce feu au risque de brûler le joli tapis avec qui machin a fait sa vie blabla...)<br /> <br /> Mais bon il est vrai qu'un bouquin a couverture merdique peut être vachement bien et que si le film est bien ficelé et que c'est un "beau film" le "Je l'aimais" prend du charisme.<br /> <br /> Ainsi, (et franchement c'était pas gagné d'avance;) je ne le rejetterai pas en bloc si par hasard il se présente à moi ce film, tu m'a persuadé qu'il était à voir :)
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S
Ah ben heureusement que tu as parlé de Wolverine, sinon je comprenais vraiment pas ce que ça venait faire ici.<br /> :)<br /> Bon ok je sors....
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